Veiller Tard III
Le 8 juin 2008
A Hélène… bien sûr !
A JJG aussi pour ces chansons si belles qui m’ont tant inspirée et qui renferment tant de merveilleux souvenirs…
La lueur immobile d’un jour qui s’achève
On commence là aussi mais cette fois c’est bien mieux
Cette fois c’est ensemble qu’on partage les rêves
Cette fois on ne dira plus qu’ « au r’voir », pas « adieu »
Ces sourires où la complicité se dessine
Les visages aimés sur les vielles photos
La langue tirée d’une petite sœur coquine
Ces amitiés si chères et ces rêves d’ados
Ces souv’nirs oubliés qui reviennent à la charge
« Confidentiel », « Famille » et puis « Puisque tu Pars »
Toutes chantées avant qu’on ne se perde au large
Ces chansons qui encore peuvent nous faire veiller tard
Ces paroles enfermées que cette fois on libère
Ces regards insistants – là, rien n’a trop changé –
Se savoir aimé quand une grand sœur nous serre
Ces larmes de solitude qui n’ont plus à couler
Ces ambitions passées, comme ces jouets fragiles
Qu’en tremblant en peu on retrouve au grenier
Qu’on dépoussière comme ces poèmes venant de l’île
Ces lettres qu’on relit… tous ces mots par milliers
Ces si précieuses nuits qu’on passe à se retrouver
Ces retrouvailles, cette fraternité si rare
Ces liens de toujours qu’on retrouve si volontiers
Raisons beaucoup moins tristes de veiller tard…
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