J'ai affirmé avoir recommencé à écrire "sans avertissment préalable". Ce n'est pourtant peut-être pas tout à fait juste. Un éternuement, par exemple, ça vous prend aussi d'un coup, sans raison précise, et pourtant il y a quand même ces quelques secondes de picotements, de démangeaisons..
Et ces picotements, ces démangeaisons, c'est ainsi que l'on pourrait décrire les quelques mois qui m'ont amenée à reprendre le stylo métaphorique que répresente ce blog. En empruntant et adaptant une expression d'Yves Duteil, autre amoureux de la langue française, "j'ai le stylo qui me démange..."
Il ajoutait, "alors je gratte un petit peu". Mis à part le fait que l'on ne "gratte" plus quand c'est avec un ordinateur que l'on écrit, je ne pense pas pouvoir m'arrêter à "un petit peu". Si mes souvenirs sont bons, une fois qu'on commence à écrire, c'est à une obnubilation que l'on se livre. (Ce mot existe-t-il? Il le devrait!) Tout ce que je vis, tout ce que je ressens, je voudrais en faire un poème et, qui sait, peut-être même un roman.... Mais ça devient fatiguant, quand il me faut non seulement vivre des émotions et des sensations fortes, mais en plus les exprimer clairement, et, en plus, élégamment, et si possible avec des rimes... Quelle pression. Quelle magnifique pression. Ça donne une raison d'être aux emotions et même au passé, et cette raison d'être, j'en ai bien besoin en ce moment.
"Qui suis-je?", par example, magnifique question philosophique... mais non facile à vivre lorsqu'elle devient une realité de tous les jours...
Qui suis-je, en effet? J'espère pouvoir y répondre bientot. Watch this space comme on dit en anglais.
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